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Ouverture philharmonique

Commande de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et du Gürzenich Orchester Köln

Effectif : pour grand orchestre

4 flûtes (1 en Ut, 2 en Ut et piccolo, 3 en Sol, 4 flûte-basse en Ut)

2 hautbois

1 cor anglais

4 clarinettes (1 & 2 en Si b, 3 en Si b et piccolo en Mi b, 4 clarinette-basse en Si b)

2 bassons

1 contrebasson

6 cors, les 3ème, 4ème, 5ème et 6ème cors jouant aussi les tuben

3 trompettes (1 en Ut, 2 Bugle, 3 en Ut et piccolo)

1 trompette-basse (généralement jouée par un tromboniste)

2 trombones ténors

1 trombone basse

1 tuba

1 timbalier

4 percussionnistes

1 harpe

1 clavier jouant piano & célesta

56 Cordes : 14 Violons I - 12 Violons II - 12 Alti - 10 Violoncelles - 8 Contrebasses
Les cordes très divisées sont numérotées des pupitres les plus proches à ceux les plus éloignés du chef, pour créer au départ une sensation de contagion depuis le fond de l’orchestre. 

La harpe sera avantageusement placée entre les violons aussi près du chef que possible.

Durée : 15 minutes environ

Création le 1er octobre 2021 à la Philharmonie de Paris par l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Mikko Franck, diffusée en direct sur France Musique et Arte.tv.

Création allemande (version définitive après corrections) les 23, 24 & 25 juin 2024 par le Gürzenich Orchester Köln sous la direction de Duncan Ward, enregistrée par Stephan Cahen pour Alpha Classics, à paraître en janvier 2025.

Partition : publiée aux Editions Durand (Universal Music Publishing Classical) et disponible en location

Présentation de l’oeuvre sur le site des éditions Durand : https://www.durand-salabert-eschig.com/fr-FR/News/2021/02/montalbetti-ouverture-philharmonique.aspx 

Ouverture philharmonique est un mini-concerto pour grand orchestre.

Invité à composer une pièce pour l’Orchestre Philharmonique de Radio France dont j’ai été le directeur artistique pendant presque 20 ans, en co-commande avec le Gürzenich Orchester de Cologne qui, avec Duncan Ward, en a donné la création définitive après quelques corrections, j’ai voulu composer ici une pièce qui célèbre avant tout le bonheur d’être plongé au cœur de l’orchestre. C’est donc un mini-concerto pour grand orchestre qui ne fête pas seulement les solistes de chaque pupitre, mais bien tout l’ensemble des musiciens, avec une écriture extrêmement divisée dans les cordes, mettant en valeur chaque section (cordes, bois, cuivres, harpe, claviers et percussions) l’une après l’autre aussi bien dans toutes leurs combinaisons possibles jusqu’au tutti, en multipliant les plans et en passant d’une texture à l’autre comme par fondu-enchaîné. 

Cette partition a aussi été composée au cœur de la pandémie de Covid et pour échapper au climat anxiogène de cette période, j’ai souhaité offrir au public une pièce plus positive - non sans gravité, la pièce s'ouvrant avec onirisme et s'achevant comme avec un brin de nostalgie, mais la musique en étant conduite avec entrain, nous emportant vers des chemins insoupçonnés. Toute musique n’est-elle pas avant tout comme une proposition de petit voyage intérieur qui nous aide à traverser le temps ?

Après une introduction réunissant progressivement tous les pupitres de l'orchestre vers un même sentiment d’harmonie jusqu’à un La médian, la pièce joue de quelques motifs énoncés par les cordes, assez divisées, puis soutenues ou relayées par les vents, timbales et claviers, jusqu’à un premier accomplissement.

Alors, repartant d’un La bémol claironné comme un signal par le hautbois, les bois nous engagent avec entrain sur un nouveau chemin, la harpe puis les claviers (vibraphone et marimba) y apportant leur contrepoint. La variété des articulations entre les différents instruments permet de construire le mouvement sur plusieurs plans. L'orchestration s'élargit progressivement jusqu'au tutti, et l'ensemble finit par cristalliser sur un petit choral, pris dans le son chaleureusement velouté des tuben que jouent les cornistes, mais sans s'épancher non plus excessivement. La pièce se referme alors comme par élision. 

Harmoniquement, la pièce concilie harmonie modale et sérialisme, en suivant tout un ensemble de modes et d’échelles harmoniques dont j’ai organisé l’usage au fur et à mesure de mes compositions.

Les variations thématiques reposent essentiellement sur les techniques héritées du contrepoint classique et du sérialisme, mais avec fantaisie.

Rythmiquement, je me suis efforcé dans cette pièce à une plus grande régularité de pulsation qu’à mon habitude, dans l’idée de construire un mouvement plus irrésistiblement porté vers l’avant.

Critiques lors de la création :

« Philharmonie. Sortilèges de l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Mikko Franck. Création d’une œuvre puissante, richement orchestrée d’Eric Montalbetti, qui, dans Ouverture Philharmonique, rend hommage à l’orchestre dont il a longtemps été le délégué artistique. » 

Bruno Serrou - 02/10/2021

« Cette Ouverture philharmonique semble avancer par vagues sonores successives, offrant à l’auditoire l’impression de se retrouver au sein d’un océan sonore d’une rare puissance. » 

Michel Jakubowicz, ON-Mag.fr - 04/10/2021

« Partition pour large orchestre aux vents renforcés, dont six cors, cette Ouverture philharmonique ressemble beaucoup plus à un concerto pour orchestre qu’à une ouverture. De manière assez classique, la musique évolue en tutti et soli, contaminant les pupitres petit à petit. Elle témoigne d’un amour profond pour l’orchestre que le compositeur connaît bien pour en avoir été le directeur artistique. » 

Thomas Deschamps, Altamusica.com - 09/10/2021

« Ce mini-concerto pour orchestre démontre une maîtrise aussi dense qu’efficace du contrepoint et du sérialisme, notamment par l’extrême division des pupitres des cordes. Malgré sa densité, la texture orchestrale semble rester légère et jamais écrasante, offrant aux différents groupes d’instruments des moments de lumière. La petite harmonie est particulièrement mise en valeur, accompagnée de la harpe et du vibraphone, d’où surgissent avec douceur les cuivres avant de replonger tout aussi subtilement dans cette sorte de brume sonore, souple mais néanmoins quasi-transparente. » 

Emmanuel Deroeux, Olyrix - 02/10/2021

« Ouverture philharmonique » (Philharmonic overture), for large orchestra is a co-commission of the Orchestre Philharmonique de Radio France and Gürzenich Orchester Köln. 

The premiere took place in Philharmonie de Paris on October 1, 2021 with Mikko Franck and Orchestre Philharmonique de Radio France.

I am still so moved by Mikko Franck's invitation to compose a new piece for him and for the musicians of the Radio France Philharmonic Orchestra after all the so exciting and happy years that I was lucky to live with them as the Artistic director of the orchestra from 1996 to 2014. We quite spontaneously agreed on the principle that this score would be without a soloist, since the invitation to write it came as a gift from the orchestra and its chef to whom I also wanted to pay tribute, and a format of a maximum 15 minutes allowing to present it as part of a subscription program which Mikko Franck already had in mind. I am also very touched by the very warm welcome that François-Xavier Roth gave to this project, involving the Gürzenich Orchester in Köln.

I first had the idea to compose a rather dramatic mini-concerto for orchestra or symphonic poem playing with a whole set of textures that only a great orchestra can develop. And then 2020 was troubled by the pandemic and this anxiety-provoking climate that I wanted to escape. It seemed to me that we had to bring something else to the music lovers. So I resolved to compose a much more positive piece than I had first started. Not without gravity, the piece opening in an atmosphere of mixed feelings and ending as if by elision with a touch of nostalgia, but constructed, I think, more optimistically. The idea was above all to thank the musicians with a piece that celebrates life and helps us to project ourselves into the future. 

After an introduction progressively bringing together all the sections of the orchestra towards the same feeling of harmony and until the unison of a median A, the piece plays a few motifs expressed by the strings, quite divided, then sustained or relayed by winds, timpani and keyboards, until a first accomplishment.

Then, starting from an A flat trumpeted like a signal by the oboe, the woodwinds engage us with enthusiasm on a new path, the harp and keyboards providing their counterpoint. The variety of articulations between the different instruments allows the movement to be built on several levels. The orchestration gradually widens up to the tutti, and the whole ends up crystallizing on a small chorale, taken in the warmly velvety sound of the tuben played by the horn players, but modestly, as the piece ends as if by elision.

Harmonically, this music is based on a reconciliation between modal harmony and serialism, following a set of harmonic scales which I have organized as I go through my compositions.

The thematic variations are essentially based on techniques inherited from classical counterpoint and serialism, but with fantasy.

Rhythmically, I have used a more regular pulsation than I usually do, with the idea to build a movement that is more irresistibly progressing forward.

Orchestrally, I called on a fairly large number of players in order to have certain woodwinds by 4 (flutes and clarinets), others by 3 (with English horn and contrabassoon), as well as a brass ensemble comprising 1 trumpet, 1 bugle, 1 piccolo trumpet and 1 bass trumpet, 2 tenor trombones and 1 bass trombone, 1 tuba and 6 horns, the 3rd, 4th, 5th and 6th also playing the tuben. The harp will advantageously be placed between the violins as close as possible to the conductor. The piano / celesta and 4 percussionists surround the timpani. The much divided strings are numbered from the desks closest to those farthest from the conductor, initially creating a sensation of contagion starting from the back of the orchestra.

Enregistrement : la création a été diffusée en direct sur France Musique et en vidéo sur les sites d’Arte et de la Philharmonie de Paris. 

Video disponible sur le site d’Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/104533-003-A/mikko-franck-dirige-debussy-montalbetti-et-ravel et ci-dessous.

Création allemande (version définitive après corrections) les 23, 24 & 25 juin 2024 par le Gürzenich Orchester Köln sous la direction de Duncan Ward a été enregistrée par Stephan Cahen pour Alpha Classics, à paraître en janvier 2025.

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